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Signature du Contrat social le 14 janvier 2013

Le dialogue social comme réponse aux défis sociaux et économiques de l’heure

 

 

À la clôture de la Conférence tripartite (UGTT, UTICA et ministère des Affaires sociales) pour le lancement du projet de promotion du dialogue social tenue à Tunis les 24 et 25 mai, Khalil Zaouia, ministre des Affaires sociales a annoncé la création d’un Conseil national qui aura pour tâche la création d’un Contrat social. Le dit Conseil aura une composition tripartite et égalitaire. « La signature du  contrat social est prévue pour le 14 janvier 2013 », a annoncé le ministre.


Suite aux discussions entre les membres du Groupe du travail sous la présidence du Bureau international du travail,un consensus a été donc enregistré  sur des questions d’actualité : une sorte de feuille de route pour l’élaboration du Contrat social.

A l’issue des réunions entre les trois parties, il a été convenu d’élaborer  un préambule clair comportant les objectifs et de se fixer un  contenu du Contrat social en harmonisation avec les objectifs de la révolution et les aspirations du peuple tunisien en vue de la consécration d’une justice sociale.


Les relations professionnelles et le travail décent, les politiques d’emploi et la formation professionnelle, la couverture sociale, la politique de revenus et de salaires, les négociations collectives et la politique de développement régional sont les thèmes qui feront l’objet du Contrat social.


Après deux journées de discussions sur la détermination des principaux axes à insérer dans le Contrat social, il a été également décidé la formation des sous-groupes spécialisés pour traiter les thèmes du Contrat social et l’organisation de réunions mensuelles (une première réunion est prévue pour le 23 ou 26 juin 2012) avec une alternance de la présidence du groupe du travail tripartite. Le ministère des Affaires sociales assurera le secrétariat des travaux de ce groupe de travail tripartite.


Reste à signaler que les négociations quant à la problématique de la sous-traitance qui, selon Khalil Ghariani, représentant de l’Utica, « s’est imposée d’elle-même », devraient aboutir à une définition claire de cette relation professionnelle en vue de mettre fin à « l’exploitation de la main d’œuvre tunisienne » à travers la mise en place d’une certaine souplesse.   «  Nous n’acceptons pas cette formule », a déclaré le représentant.

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